Nji Jalloul : sur le plan politique, personne n’est capable de convaincre les Tunisiens

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Nji Jalloul : sur le plan politique, personne nest capable de convaincre les Tunisiens

L’ancien ministre de l’Éducation, Néji Jalloul, est revenu, mercredi 15 novembre 2023, sur plusieurs sujets dont le développement de la situation politique en Tunisie.

Invité de Hatem Ben Amara dans la matinale de Jawhara FM, le politicien a avancé que personne n’était actuellement capable de convaincre, politiquement parlant, les Tunisiens. « Les Tunisiens ne s’intéressent actuellement qu’au lait, au beurre et au pain. Ils n’écoutent personne, y compris le président de la République. Les Tunisiens sont dans un monde et le politique dans un autre. Ce qui est tout à fait normal, car nous sommes au terme de la phase de transition démocratique », a-t-il indiqué notant ainsi l’ampleur de la crise économique qui pèse sur le pays.

Selon Néji Jalloul, on ne peut changer la donne en Tunisie qu’en organisant une élection présidentielle. Se dérobant sur la question de son éventuelle candidature à l’élection présidentielle, il a avancé que son rêve serait de présenter un seul candidat consensuel représentant l’ensemble de l’opposition sur la scène politique tunisienne.

Il a rappelé son initiative expliquant qu’il a sollicité plusieurs personnalités dont Olfa Hamdi et Mohsen Marzouk pour élaborer une stratégie qui donnerait lieu à un seul candidat pour la présidentielle avec un gouvernement et un programme politique visant à rompre avec les anciennes pratiques d’un côté et de l’autre résoudre la crise économique.

Il s’est interrogé, dans ce même contexte, sur le programme de l’actuel chef du gouvernement estimant que la plus grande opposition au président de la République, son programme et sa politique, est le gouvernement lui-même.

Expliquant son point de vue, il est revenu sur le projet de loi de finances de 2024. Il a avancé que, contrairement à ce qu’avait demandé le président de la République en termes de mobilisations de ressources, le gouvernement avait élaboré un PLF avec un taux d’endettement de 36%.

Il a ajouté que le PLF ne contenait aucune mesure sur l’économie parallèle et la lutte contre la corruption alors que la guerre contre la corruption est un leitmotiv chez Kaïs Saïed. De même pour la question de la lutte contre le monopole. Néji Jalloul a, aussi, déploré plusieurs des mesures fiscales dans le PLF 2024 assurant que personne ne viendra investir en Tunisie dans un contexte pareil.

N.J

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