Loi sur la criminalisation de la normalisation : Maghzaoui s’attaque Ammar et Bouderbala

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Loi sur la criminalisation de la normalisation : Maghzaoui sattaque Ammar et Bouderbala

Le secrétaire général du mouvement Echaâb, Zouhair Maghzaoui, s’est attaqué au ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, et au président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala, à cause de la loi sur la criminalisation de la normalisation avec Israël et ce qui s’est passé au parlement. Pour lui, le président de l’Assemblée des représentants du peuple a donné une mauvaise impression aux Tunisiens, celle que le parlement est régi par l’exécutif.

Au micro de Moez Ben Gharbia dans l’émission Houna Tounes sur Diwan FM, le secrétaire général du mouvement Echaâb a estimé que le combat de se poursuit quant à l’adoption de cette loi. Et de soutenir que ce qui est regrettable c’est que l’histoire se répète et ce qui s’est passé au parlement récemment avait eu lieu en 2014.

Selon lui, il s’agit des mêmes subterfuges pointant particulièrement les « mensonges » du ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, et du président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala.

Pour lui, « ces personnes (le président du parlement et ses acolytes) ne sont pas respectables et ne respectent pas la constitution et la loi ainsi que la volonté des Tunisiens en la matière et les slogans du 25-Juillet ». Et d’assurer que « des organes de l’exécutif tunisien auraient présenté des garanties à des ambassadeurs européens que cette loi ne sera jamais adoptée ».

Selon lui, en 2014, l’adoption d’une loi criminalisant la normalisation avait été enterrée. Et actuellement, ces organes avaient fait le pari fou que le parlement leur est acquis, d’où le passage de la loi en plénière, pensant que le sujet sera enterré en renvoyant la loi à la commission ou en votant contre elle. Mais, ils ont été pris au dépourvu par la réaction des élus et leur volonté de passer coûte que coûte cette loi.

Pour lui, ce qui s’est passé à l’ARP est une réelle mascarade.

En réponse à la remarque de l’animateur selon laquelle le président du parlement s’est plié à la volonté de Kaïs Saïed, Zouhair Maghzaoui a soutenu que ce n’est pas le cas : « Le président de la République n’a aucune relation avec cette affaire. Selon la constitution, le parlement œuvre en toute indépendance, et le chef de l’État dispose de mécanismes constitutionnels qui lui permettent si l’est contre la loi de ne pas la ratifier ou de renvoyer au parlement pour modification », a-t-il souligné.

Et d’estimer que « Brahim Bouderbala n’a pas respecté le parlement et ne s’est pas respecté lui-même et qu’avec ses actes, il a donné la mauvaise impression aux Tunisiens que ce parlement est régi par le pouvoir exécutif ».

« La guerre en Palestine nécessite des engagements et engendre des coûts, et ceux qui ne sont pas capables de respecter ces engagements ou de payer le prix et subir les répercussions, y compris le chef de l’État, doivent se taire ou doivent se contenter de faire des prières et laisser le peuple palestinien se battre seul », s’est-il insurgé.

I.N.

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