RÉCIT – Depuis le 17 avril, des activistes pro-Gaza occupent de nombreux campus, notamment aux États-Unis et en Europe. Partout on brandit ce foulard noir et blanc devenu symbole de la lutte pour la Palestine.
Si l’habit ne fait pas le moine, dit-on, le keffieh, lui, fait sans doute le militant propalestinien. En témoignent les images des blocages qui paralysent les campus de Harvard à Sciences Po et de Washington à Mexico depuis le 17 avril. Un peu partout, ce foulard emblématique aux rayures noires et blanches se retrouve ceint autour des cous de ceux qui scandent «From the river to the sea, Palestinian will be free !» Ces militants ont parfois été brocardés pour n’être qu’imparfaitement capables de placer la Palestine sur une carte. Connaissent-ils vraiment l’origine du foulard qu’ils arborent ?
Le Keffieh pourrait tirer son nom de la ville de «Koufa», une localité située au sud de Bagdad, dans l’actuelle Irak, où Perses et Arabes se seraient battus au VIIe siècle, selon certains chercheurs. Ce carré de tissu aurait alors servi de signe distinctif aux Arabes pour éviter qu’ils ne s’entretuent malencontreusement sur le champ de bataille. L’histoire est plaisante, mais à la vérité…
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