Aouidet : une runion du bureau de l’ARP pour parler de la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation

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Aouidet : une runion du bureau de lARP pour parler de la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation

Le député et président du bloc « La ligne nationale souveraine », Abderrazek Aouidet, a indiqué, lundi 6 novembre 2023, sur Shems FM, que la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation a été déposée au bureau d’ordre de l’ARP, en juillet 2023 et que la Commission des droits et des libertés a adressé des correspondances pour consultation, au ministère des Affaires étrangères, au ministère de la Justice et au Conseil supérieur de la magistrature, restées sans réponse.

« La Commission a donc avancé et le bureau de l’ARP a fixé une plénière qui a finalement été reportée (…) Quand j’ai demandé de connaitre les raisons de ce report, le président de l’ARP m’a confié que le ministre des Affaires étrangères l’avait contacté pour exprimer son souhait de discuter de la proposition de loi. Nous avons attendu et le ministre n’est pas venu. Nous avons programmé et entamé la plénière qui a finalement été suspendue pour ne pas reprendre alors que le vote avait déjà commencé », a-t-il précisé.

Abderrazek Aouidet a enfin confié qu’une réunion du bureau de l’ARP est prévue demain, mardi, pour discuter du sujet.

La semaine dernière la plénière consacrée à la discussion et au vote de la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation avec Israël a été ponctuée par des perturbations dues à des différends entre le président du Parlement Brahim Bouderbala et certains députés. M. Bouderbala avait levé la plénière après avoir informé les députés des réserves émises par le président de la République.

Les députés à l’origine de la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation ont fait pression au sein de l’Assemblée pour accélérer l’examen de ladite loi et l’adopter dans la précipitation alors que les bombardements israéliens dans la bande de Gaza s’intensifiaient. D’autres ont estimé que la proposition de loi était vague et donc « dangereuse » et que des consultations avec d’autres parties prenantes, dont le ministère des Affaires étrangères, étaient indispensables lors de son élaboration, chose qui n’a pas été faite.

M.B.Z

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