La présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi, fait face à plusieurs chefs d’accusation de gravité différente, selon les déclarations de Karim Krifa, membre du collectif de défense, à l’occasion d’une conférence de presse, organisée ce vendredi 6 octobre 2023.
Le chef d’accusation le plus grave est, sans doute, attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, incitation des citoyens à s’armer les uns contre les autres, et de provocation de désordre sur le territoire tunisien. Une accusation pour laquelle Abir Moussi risque la peine capitale.
Abir Moussi est également accusée d’utilisation de données personnelles sans l’autorisation de la personne concernée et attentat ayant pour but de porter atteinte à la liberté du travail.
Il est à rappeler que, jeudi dernier, le doyen des juges d’instruction près le Tribunal de première instance de Tunis a émis un mandat de dépôt à l’encontre de la présidente du PDL, après l’avoir interrogé en présence de la défense.