Les marques en Europe, qui n’ont pas anticipé suffisamment la montée en puissance de la voiture électrique, sont à la peine face aux BYD, Nio, Geely qui vendent des modèles à batterie 25 % à 30 % moins chers que les autres.
Smartphones, ordinateurs, moteurs de recherche, réseaux sociaux, e-commerce… la vieille Europe a loupé toutes ces révolutions et ne compte aucun des leaders mondiaux dans ces domaines qui ont changé le monde depuis quarante ans. Pour se consoler, elle avait pour habitude de mettre en avant ses constructeurs automobiles qui jouent dans la cour des grands. Avec toutes ses marques (Volkswagen, Audi, Seat…), l’allemand Volkswagen est médaille d’argent de ce secteur au niveau mondial, derrière le japonais Toyota. L’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi pointe à la quatrième place et Stellantis (Peugeot, Citroën, Fiat Chrysler…) à la cinquième.
Mais, sous les coups de boutoir de leurs rivaux chinois, les groupes qui ont leurs racines en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne ou quelque part sur le continent sont à la peine. « Toute l’industrie automobile européenne est dans une situation très sérieuse », estime le patron de Volkswagen, Oliver Blume. Cela se lit dans…
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