DÉCRYPTAGE – Des échecs retentissants ont terni l’image de ce modèle d’entreprise. Mais s’il est réalisé à temps, il offre un taux de succès insoupçonné.
« Cela fait quatorze ans que l’on lutte. Contre Unilever d’abord, puis pour se faire connaître . Ensuite, il y a eu le Covid et l’inflation, mais nous sommes toujours là. Et pourtant, en 2014, peu de monde y croyait. » De l’aveu du premier président de Scop-TI, Gérard Cazorla, le parcours de la « Société française coopérative ouvrière provençale de thés et infusions », issue de la reprise en 2014 de l’usine Fralib d’Unilever, n’a pas été un long fleuve tranquille.
Le site, qui fabriquait les thés Éléphant du géant anglo-néerlandais est certes toujours opérationnel, et la société coopérative reprise par ses 46 salariés à l’époque sera même à nouveau bénéficiaire cette année, pour la première fois sans perfusion, mais « il a fallu tout reconstruire », se rappelle l’ancien dirigeant, parti à la retraite en 2018. C’est notamment le cas de la marque, rebaptisée 1336 en référence au nombre de jours de lutte contre Unilever…
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