Le président Saïed s’est adressé, ce soir à la Nation.
Il a fait remarquer qu’au moment même où on massacre les enfants et les femmes à Gaza, et où on rase des quartiers et des villes entières, sur la tête de leurs habitants, au moment où on coupe le carburant sur les hôpitaux, et même, me moindre goutte d’eau, à ce moment, on remarque que le combat migre d’un combat de libération à un combat politique, autour de la criminalisation.
Il a assuré que celui qui normalise avec l’ennemi est un traitre, coupable de haute trahison, et que le terme de normalisation n’existe même pas chez lui. Car il est le reflet d’un esprit défaitiste, et non pas celui d’un combattant.
Il a assuré que son discours de ce soir n’est pas pour entrer dans la polémique des termes, mais qu’il se trouve obligé d’intervenir pour rappeler que la constitution du 25 juillet comporte des articles qui assurent que la Tunisie est garante des droits des peuples opprimés, à l’autodétermination, conformément aux codes internationaux. Et en premier lieu le droit du peuple palestinien à libérer sa terre et à y construire sa Nation avec pour Capitale, Al Qods.
Il a fait remarquer la différence entre cette constitution et celle de 2014 qui s’est contentée de déclarer le soutien aux causes des peuples, et en premier lieu, celle du peuple palestinien, sans aucune allusion au droit des palestiniens à bâtir leur Nation sur leur terre libéré. Et tout le monde connait les raisons de cette formule choisie en 2014, quand un des sionistes qui multipliait les visites à l’ARP, depuis 2011, ainsi que les réunions secrètes avec des députés dans des capitales étrangères.
Il a expliqué que sa position sur cette loi a été, depuis le début, claire, en ce qui concerne la qualification de la normalisation de haute trahison, et a suggéré de se baser sur l’article 60 du code pénal, qui stipule que « est considéré comme traitre, celui qui trahit le peuple palestinien, avec une précision de toutes les formes de trahison, et les peines encourues dans chaque cas d’espèce. En précisant qu’il s’agit d’une haute trahison.
Saïed a répété que nous sommes dans une guerre de libération, pas une guerre de criminalisation. Il a assuré qu’il na pas besoin d’autres témoins, que Dieu, et le peuple tunisien.
Il a assuré que la Tunisie ne dispose pas de missiles transcontinentaux, mais nous avons des positions transcontinentales, et qu’il refuse toute surenchère, toute pression et tout racket, de quiconque à l’intérieur comme à l’étranger.
Il a précisé que l’ARP a ses fonctions, conformément à la constitution, de même que le président de la République a les siennes.
Il a ajouté que la souveraineté est au peuple tunisien. Et le peuple demande la libération de tout le territoire occupé.
Il a assuré que c’est ça sa position, et qu’on fait cette guerre de libération avec tous les homes libres du Monde, et la libération ne s’obtient pas avec les textes ni les vœux
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