La première réaction nucléaire – dite «divergence» – a eu lieu dans la soirée du 2 septembre. L’injection d’électricité sur le réseau se rapproche.
Enfin. Les premiers électrons d’énergie nucléaire ont été produits à l’EPR de Flamanville lundi 2 septembre dans la soirée. Dix-sept ans après le début de la construction. Cette étape, connue sous le nom technique de « divergence », a été préparée par les équipes d’EDF depuis de nombreuses semaines. « La divergence, c’est le moment où le cœur du réacteur prend vie », expliquait le 9 juillet, lors d’une visite, Alain Morvan, directeur du projet Flamanville 3 (deux autres réacteurs n’utilisant pas la technologie EPR fonctionnent déjà sur le site situé dans la Manche).
Le principal sésame a en effet été obtenu le 7 mai dernier, quand les équipes de Flamanville ont été autorisées par l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) à charger le combustible nucléaire dans la centrale. Dès le lendemain, l’opération commençait. En sept jours, 241 assemblages d’uranium naturel enrichi – des éléments de 5 m de haut et pesant 500 kg –…
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