CRITIQUE – Adapté du roman de Jérôme Ferrari, le film de Thierry de Peretti chronique la rébellion indépendantiste sans éviter un certain didactisme.
La Corse, terre d’aventures cinématographiques. Après l’excellent Borgo, avec Hafsia Herzi en surveillante de prison, avant Le Royaume, portrait d’une fille d’un chef mafieux, et Le Mohican, chasse à l’homme d’un berger rebelle, l’île est le personnage central d’À son image. Thierry de Peretti y retourne inlassablement, après Apaches, Une vie violente et Enquête sur un scandale d’État. À son image ressemble d’ailleurs à la version féminine d’Une vie violente, récit de la fabrique d’un nationaliste radical et clandestin.
Adapté du roman de Jérôme Ferrari, son quatrième long-métrage, présenté à Cannes à la Quinzaine des cinéastes, tient aussi de la chronique politique de la Corse à partir des années 1980 – vingt-cinq ans s’écoulent entre le début et la fin dans le livre, une quinzaine d’années dans le film. Le point de vue est ici légèrement décalé. Antonia tombe amoureuse de Pascal, jeune militant nationaliste qui ne se contente plus d’entonner des chants corses contre l’État français assassin…
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