La Tunisie appelle à une trêve humanitaire immédiate et urgente Gaza

Partager

Le ministre des Affaires étrangères Nabil Ammar a appelé, samedi 4 novembre 2023, à « une trêve humanitaire immédiate et urgente » à Gaza déplorant « une situation des plus catastrophiques » dans l’enclave palestinienne pilonnée depuis le 7 octobre par l’armée israélienne.

S’exprimant à l’ouverture la 44e session de la conférence ministérielle de la francophonie (CMF) qui se tient dans la capitale camerounaise, Yaoundé, les 4 et 5 novembre 2023, le chef de la diplomatie tunisienne a affirmé que « la francophonie ne pourrait et ne saurait rester inaudible au nom des valeurs humanistes qu’elle incarne », face « à une situation des plus catastrophiques tant sur le plan humain qu’humanitaire et aux frappes dont les civils innocents continuent d’en être les premières victimes et ce en rupture totale avec la légalité internationale, les fondamentaux humains et tous les épisodes passés ». « Il s’agit de l’attachement à la paix, aux droits de l’Homme, à la tolérance et la solidarité qui font la Francophonie », a-t-il ajouté.

« Il est plus qu’urgent, aujourd’hui, d’agir pour la paix et de mettre fin à ce drame humain en instaurant une trêve humanitaire immédiate et urgente et en permettant l’ouverture de couloirs d’aide pour sauver des vies humaines et œuvrer immédiatement pour que les Palestiniens aient la possibilité de restaurer leur droit légitime de récupérer la Palestine », a souligné, Nabil Ammar dans son discours.

Vendredi, le ministre des Affaires étrangères, a, également, adressé plusieurs courriers à diverses parties prenantes, « les appelant à unifier les efforts et les positions afin d’arrêter immédiatement les attaques contre Gaza et le massacre des civils palestiniens, de permettre l’arrivée rapide de l’aide humanitaire et d’approfondir les consultations pour agir et mettre fin à la colonisation et rétablir les droits des Palestiniens sans tergiversations ».

Ce message a été adressé à plusieurs de ses homologues des États membres du Conseil de sécurité de l’ONU et à de nombreux États, notamment ceux actifs aux niveaux régional et international, outre les secrétaires généraux des Nations unies, de la Ligue des États arabes, de l’Organisation de la coopération islamique, de l’Union africaine, de l’Organisation internationale de la francophonie et du Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.

Le 7 octobre, la branche armée du Hamas, les Brigades Al-Qassam et d’autres factions palestiniennes, ont lancé une offensive surprise contre Israël baptisée « Déluge d’Al Aqsa ». Les combats sont toujours en cours dans plusieurs points dans la bande de Gaza. Le bilan ne cesse de s’alourdir. Les derniers chiffres du ministère gazaoui de la Santé fait état de 9.500 morts, dont 3.900 enfants et 2.509 femmes en plus de plus de 32.000 blessés.

La situation humanitaire ne fait qu’empirer dans la bande de Gaza sous blocus depuis des années. Les gazaouis bombardés au quotidien sont sans nourriture, sans eau, sans médicaments et sans électricité. L’aide humanitaire est acheminée au compte-goutte vers l’enclave palestinienne qui compte près de 2,3 millions d’habitants.

N.J 

Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut