Le président de la République, Kais Saïed, a indiqué, dans un discours télévisé, que la Tunisie fait face, aujourd’hui, à une guerre de libération et non d’incrimination.
« Pour moi, le mot normalisation n’existe pas, parce que ce concept reflète un esprit défaitiste qui n’a rien à voir avec celui des combattants sur les champs de bataille. Au moment où les Palestiniens font face à une agression barbare et que les lois humaines et divines sont bafouées, le conflit devient juridique, ici », a-t-il dit.
« Ce n’est pas le temps des débats stériles (…) Toute personne qui traite avec l’entité sioniste est un traitre et coupable de haute trahison (…) Il est possible de se référer à l’article 60 du Code pénal pour incriminer toute trahison », a-t-il ajouté.
Le chef de l’Etat a, également, souligné que la Constitution du 25 juillet 2022 soutient toutes les causes justes, notamment celle du peuple palestinien et son droit à un Etat souverain, avec Al Qods pour capitale.
Kais Saïed a, par ailleurs, indiqué qu’un sioniste, qui a eu des contacts avec des députés de l’ancienne Assemblée nationale constituante, était derrière la non-mention du « droit palestinien » dans la Constitution de 2014.