CRITIQUE – L’artiste née française et morte en star américaine se confronte avec force aux trésors de ce grand musée romain.
Envoyée spéciale à Rome
Louise Bourgeois, la lionne de l’art contemporain morte à New York en 2010, pouvait-elle se faire petite dans cet endroit extraordinaire qu’est la Galerie Borghèse, à Rome ? Cette artiste, née à Paris en 1911, devenue new-yorkaise à partir de 1938, a laissé des dessins extrêmement sensibles, testaments tracés d’une main tremblante et d’un rouge meurtri jusqu’à ses derniers jours.
Et un œuvre sculpté à la fois sensuel et féroce, souvent monumental comme ses « Cells », ces cages symboliques qui résument les désirs et les angoisses de la vie, incarnation de tout ce qui se dévoile sur le divan du psy. Ses racines étaient en France, dans le plus bourgeois des contextes, comme en témoignaient son accent français en anglais et ses manières facilement glaçantes. Sa carrière se déroula outre-Atlantique, où la génération des jeunes artistes américains des années 1970 poussa à sa reconnaissance muséale.
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