« C’est beaucoup confortable ! » Jaya essaye son sweat bleu marine floqué du nom de son école. Elle sourit, elle bouge, elle hésite : « Enfin, je ne sais pas encore trop. » Son petit frère, Kiran, arbore, lui, sa blouse avec fierté. Samedi à Puteaux (Hauts-de-Seine), on procède aux derniers essayages avant la rentrée. C’était le grand jour de la distribution des cartables, accompagnée pour la première fois de la distribution des uniformes pour les élèves concernés : deux blouses pour les maternelles, quatre polos, deux sweats et un gilet pour les élémentaires.
Ce lundi, plusieurs milliers de petits Franciliens retrouvent leurs pupitres vêtus de la « tenue unique ». Il y a tout juste un an, Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation, lançait en effet l’idée d’une expérimentation de l’uniforme à l’échelle nationale — sur la base du volontariat — dans les écoles primaires publiques. Une proposition à laquelle ont répondu une petite centaine d’établissements en France dont 22 en Île-de-France et dans l’Oise, écoles maternelles, élémentaires et même un lycée professionnel. La région Île-de-France vient d’ailleurs d’annoncer lors de sa conférence de presse de rentrée vouloir aider financièrement les lycées qui souhaiteraient l’expérimenter pour la rentrée 2025.
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