Benjamin Castaldi sur Europe 2, Patrick Cohen sur France Inter… Ils étaient comment les nouveaux à la radio ?

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Nous avons écouté les prestations des animateurs radio faisant leurs premiers pas dans leurs nouveaux costumes ce lundi.

6 heures sur Europe 2 : Benjamin Castaldi, l’ami du petit déjeuner

« Ça y est on est prêt, on est là ». Peu avant 6 heures, le débit mitraillette de Benjamin Castaldi (54 ans) résonne sur Europe 2. Et ça commence par un compliment à sa comparse Marie Solis, accompagnée de Fabien Delettres : « Que vous êtes jolie en rouge. Mais on se tutoie, on est comme une grande famille ». Pour son retour en quotidienne à la radio avec « Casta réveille la France » (6 heures-10 heures), il a la pêche l’ancien membre de la bande de « Touche pas à mon poste » sur C8 !

À 6 heures, il confirme : « Quel bonheur d’être avec vous pour se réveiller ensemble. On va s’amuser, s’informer ». Il va le répéter plusieurs fois, « cette émission on va la faire ensemble. Appelez-nous ». Et de proposer aux auditeurs d’aider « l’inspecteur Casta » à mieux connaître ses acolytes. À eux de leur poser des questions.

Entre les flashs infos, les titres musicaux, des astuces de Marie (une recette antimoustiques), un pseudo-reportage sur un bateau de croisière pour nudistes de Fabien et les sujets prétextes à anecdotes ou à faire intervenir les anonymes (les Français et les pourboires, le lien entre les prénoms et l’intelligence…), le présentateur prend ses aises.

Le nouvel ami du petit déjeuner se marre quand on balance quelques extraits de sons captés hors antenne, notamment lors de répétitions où il explique : « Je ne pourrais jamais faire de naturisme car j’ai un complexe par rapport à la taille de mon zizi ».

La bande rit aussi avec Michel Drucker, 60 ans de carrière et parrain de l’émission. « Mon papa de télévision », avance Castaldi. « Je suis devenu un vestige », rétorque le visage historique du PAF. « C’est le Lascaux de la télé » embraye son poulain. Plus tard, c’est Jean Reno qui intervient par téléphone. La bonne humeur est bien de mise, sans chichis.

7h42 sur France Inter : tout roule pour Patrick Cohen

« Qu’il soit le bienvenu ! » Ce jour de rentrée, Nicolas Demorand, le matinalier de France Inter, a accueilli chaleureusement le « grand retour » de Patrick Cohen sur les ondes de la station publique. Cette « voix familière » des auditeurs, qui a présenté cette même matinale de 2010 à 2017, est à présent chargée de l’édito politique de 7h42, en lieu et place de Yaël Goosz, désormais audible dans le 18 heures-20 heures, que Nicolas Demorand a aussi tenu à saluer à l’antenne.

La radio, c’est visiblement comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Pour sa première, Patrick Cohen a délivré un billet dense et sans accroc, malgré un débit rapide. Avec son style caractéristique, il a évoqué l’impact des Jeux olympiques sur la société française et la rentrée politique. « Encore une fois Patrick, soyez le bienvenu », a conclu son nouveau patron, Nicolas Demorand.

Une arrivée qu’a évoquée à sa façon Matthieu Noël quelques instants plus tard. L’humoriste a moqué l’appétit légendaire de son nouveau collègue, n’hésitant pas à mettre sur la table les « dommages collatéraux » provoqués par son recrutement. « Avec sa boulimie d’info, Patrick a becté au passage Yaël Goosz. Désolé, j’ai cru que c’était un samosa, déclara-t-il aux enquêteurs », s’est amusé le trublion de la matinale, se félicitant tout de même du « retour parmi les siens » de son ancien complice de « C à vous ».

9h45 sur France Inter : Charline Vanhoenacker toujours incisive

Autre come-back dans cette première matinale de la saison d’Inter, celui de Charline Vanhoenacker, désormais programmée tous les jours à 9h45. Pour « aider » Nicolas Demorand « à gérer une bande avec de fortes personnalités », a prévenu l’humoriste, qui sort d’une saison chahutée par l’affaire Meurice. « J’ai acquis une expérience en la matière. Je peux par exemple vous indiquer le trajet depuis votre bureau jusqu’au bureau de la direction », a-t-elle proposé au journaliste, qui l’a remerciée pour ce « précieux » tuyau.

Évoquant avec acidité la rentrée politique française, la comique belge a ensuite croqué Léa Salamé, et son animation de « Quels Jeux ! » cet été. « On a découvert que Léa était férue d’athlétisme, de taekwondo, de canoë-kayak », a raillé Charline Vanhoenacker.

Avant de lui lancer : « Jusqu’à présent, le seul exploit sportif que vous aviez commenté, c’était l’épreuve d’exfiltration de Carlos Ghosn de la malle. » Une référence grinçante à l’interview critiquée de l’ancien patron de Renault par la journaliste d’Inter, en 2020. « En dessous de la ceinture ! » a réagi avec amusement Nicolas Demorand. « Vous êtes contente de me retrouver ? a rétorqué la comique. Et je suis là tous les jours. »

12 heures sur France Bleu : Valérie Damidot dynamite le déjeuner

Veste à paillettes et bronzage estival, Valérie Damidot est « tellement contente d’être là ». Sitôt installée au micro de France Bleu, elle demande à Éric Bastien, son binôme : « T’as prévu une choré ? Une musique ? » ça viendra. Comme promis par le titre du nouveau jeu de la station, proposé du lundi au vendredi à midi, l’animatrice connue pour ses émissions de déco est « Au taquet ! » – le nom de ce format- et ne rate pas une occasion de rigoler.

Dès les présentations avec les premiers candidats de l’année, elle se lâche. Sébastien collectionne les (vraies) locomotives, dont une qu’il a appelée Georgette ? « C’est mieux qu’un mec qui a une limo ! », s’enthousiasme l’animatrice, aux anges en apprenant que son « chaton » est, comme elle, l’ami des animaux et possède une crevette de compagnie prénommée Cassandra. L’instant d’après, elle scande « Beattle Juice ! Beattle Juice ! » en découvrant qu’Émilie, gardienne de propriété dans le sud de la France, s’est notamment occupée de Tim Burton.

Pour jouer, les auditeurs s’affrontent sur des questions de culture générales parfois improbables. Du style : « À Paris, chaque année, 650 personnes en moyenne finissent à l’hôpital après avoir glissé sur une crotte de chien. Vrai ou faux ? » ou bien « Combien de fois Patrick Bruel dit-il casser la voix dans la chanson ? »

À chaque pause musicale, Valérie Damidot se déchaîne. Après la bande originale de « Grease », un titre de MC Solaar et « Wannabe » des Spice Girls, quand Aretha Franklin est sur le point de chanter « Respect », elle met en garde : « Je peux monter sur la table ».

« Ce n’est que le début, bientôt elle va faire la roue », promet La Bajon, chroniqueuse. « J’espère que vous kiffez vos races et que vous tortillez vos petits cuculs sur le sable pour ceux qui ont la chance d’être en vacances », lance encore Valérie Damidot, sous le regard qu’on devine inquiet de son binôme. « Ils sont pas habitués », glisse Éric Bastien. Avec une heure d’émission quotidienne, ça aussi, ça viendra.

16 heures sur France Inter : Matthieu Noël en XXL

Double dose de « Zoom Zoom Zen » sur France Inter. Ce lundi, Matthieu Noël a présenté pour la première fois la nouvelle version, rallongée d’une heure, de son émission de l’après-midi (16 heures-18 heures). Après une première partie sur « les femmes à chats » fidèle à l’esprit du programme de la saison dernière, l’animateur et sa bande ont lancé une deuxième heure promettant « un décryptage rieur de l’actualité ».

Et le pari a été globalement tenu. Si l’équipe a certes évoqué avec sérieux la difficile formation du nouveau gouvernement aux côtés du communicant Gaspard Gantzer, elle en a surtout profité pour multiplier les pas de côté comiques, y compris sur des sujets graves comme la scolarisation des enfants handicapés. Lancements ciselés de l’animateur vannant ses camarades autour de la table, chroniques des nouvelles recrues, Marie de Brauer et Merwane Benlazar, encore un brin stressées, l’ensemble est rythmé et prometteur. À suivre.

18 heures sur RTL : Yves Calvi muscle le débat

« Je suis particulièrement heureux de ce nouveau rendez-vous », se réjouit Yves Calvi, qui après dix ans de matinale, revient sur « RTL Soir », suivi du grand débat « On refait le monde ». Soit deux heures d’émission quotidienne au cours desquelles il décode l’actualité du jour. A 18 heures tapantes, il prend la parole en premier, avant de la céder à Agnès Bonfillon, son binôme, qui présente le journal.

« Toujours pas de fumée blanche à l’Elysée, toujours pas de Premier ministre », note le journaliste qui interroge ensuite Karl Olive, député macroniste des Yvelines : « Le président est-il conscient de la gravité de la situation ? Allez-vous respecter le vote des Français ? » Le ton est sérieux, didactique, les questions pugnaces.

Des reportages en immersion et des invités « pour tout comprendre » de l’actualité nationale et internationale complètent le rendez-vous. L’imitateur Marc-Antoine Le Bret est lui aussi de la partie. La suite de l’émission est consacrée au débat avec des spécialistes. Thème du jour : « à quoi joue le président Macron ? », interroge Calvi, qui répartit la parole, avant de s’intéresser à la situation dramatique dans la bande de Gaza.



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