Basket : calendrier, Atkinson exclu, coach français, Fauthoux favori… Ce qu'on sait du successeur de Collet

Paris 2024, c’est fini. Cap sur Los Angeles 2028 et même Brisbane 2032 pour l’équipe de France de basket. Ce sera sans Vincent Collet, dont le mandat s’est achevé «d’un commun accord» avec la Fédération française de basket (FFBB) après 15 ans de bons et loyaux services. «J’ai déjà revu les matches des Jeux comme si j’allais coacher la prochaine fenêtre», sourit le technicien normand de 61 ans. Reste à savoir qui sera sur le banc des Bleus les 21 et 24 novembre prochains, contre Chypre, lors de la prochaine fenêtre internationale. La nouvelle n’a pas été dévoilée lundi au siège de la FFBB.

Les différents intervenants présents lundi dans le 13e arrondissement ont toutefois délivré un certain nombre d’indices, à commencer par le président Siutat, qui a indiqué que l’objectif est de communiquer «au plus tard fin septembre». La tâche a été confiée au DTN Alain Contensoux, au directeur des équipes de France Jacky Commères et au General Manager Boris Diaw.

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De nombreuses candidatures

Une chose est sûre : les prétendants ne manquent pas. «Depuis la fin des Jeux, on a reçu des candidatures, on étudie cela pour présenter un projet de staff fin septembre. Il y a beaucoup de gens intéressés par l’équipe de France», sourit Alain Contensoux, assurant que les décideurs prendront «le staff actuel en considération». Cela concerne donc Pascal Donnadieu et Rudy Nelhomme. Pas Kenny Atkinson. Sans surprise, le nouveau coach de Cleveland ne fait pas partie des prétendants pour des raisons évidentes de calendrier. Pas question d’avoir un coach à mi-temps. «Ça ne paraît pas envisageable», résume le Directeur technique national. Quid d’un coach étranger ? «Je privilégierai plutôt un coach français. On a des coaches à fort potentiel, on a des possibilités importantes en France», assure-t-il.

Même s’il reste dans le giron de la «Fédé», Vincent Collet ne sera évidemment pas concerné par la quête de son successeur. «Vincent peut contribuer à aider le nouveau staff, l’accompagner», souligne le président Jean-Pierre Siutat. «Je ne serai évidemment pas sur le banc et mes missions n’auront rien à voir avec l’équipe de France masculine, précise Collet. Je serai prêt à parler avec le futur staff s’il le désire et seulement s’il le désire. Si le futur staff de l’équipe de France veut partager avec moi je serai évidemment à disposition.» Dont acte.

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Sélectionneur de l’équipe de France ? Ce serait un honneur d’être nommé à ce poste-là.

Freddy Fauthoux

À noter que ce sera au futur sélectionneur de composer son staff. Le trio Contensoux/Commères/Diaw soumettra le nom du candidat au président Siutat et aux élus de la FFBB. Le cadre est posé. Il ne reste plus qu’à œuvrer. Un nom revient toutefois sur toutes les lèvres. «Je crois qu’on sait tous qui ce sera», souffle-t-on en interne. Il est ici question de Freddy Fauthoux, qui a d’ailleurs été reçu par la «Fédé» il y a plusieurs mois, comme l’intéressé s’en est récemment expliqué dans les colonnes du Progrès . «J’ai pu expliquer ce que je pouvais apporter à ce poste-là», avait-il indiqué, rappelant avoir «cet objectif depuis plusieurs années. Tout le monde aimerait sélectionner et entraîner cette équipe de France. Ça représente aussi énormément de responsabilité parce que c’est la vitrine du basket français. Je prends conscience de ce que c’est et ce serait un honneur d’être nommé à ce poste-là.»

Âgé de 51 ans, Fauthoux a porté le maillot de l’équipe de France à 47 reprises, de 1997 à 2005, avec une médaille de bronze glanée à l’Euro 2005. Père de l’internationale tricolore Marine Fauthoux, médaillée d’argent avec les Bleues de Jean-Aimé Toupane à Paris 2024, il a effectué l’intégralité de sa carrière de joueur à Pau-Orthez, décrochant notamment sept titres de champion de France. Il a embrassé une carrière de coach à Pau-Nord-Est en NM3, avant de prendre les rênes du Paris-Levallois et d’officier en tant que numéro 1 bis à l’Asvel, auprès de TJ Parker. Depuis 2022, il est à la tête de Bourg-en-Bresse. «Sélectionneur de l’équipe de France et entraîneur de la JL Bourg, c’est compatible avec ma façon de travailler», assure-t-il. Chiche ?

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