Après la découverte de punaises de lit dans une des chambres d’un foyer universitaire à Sousse, c’est dans un foyer universitaire privé de Kasserine que d’autres punaises ont été découvertes.
Des punaises de lit ont été découvertes dans un foyer universitaire privé à Kasserine, a confirmé, ce mercredi 8 novembre 2023 sur les ondes de Mosaique fm, Firas Kachbouri, représentant de l’Union générale des étudiants de Tunisie à Kasserine.
Le responsable a souligné que les structures administratives compétentes ont été informées et que tout a été fait pour désinfecter le lieu contaminé, un foyer privé abritant 54 étudiants et affilié à l’Office des œuvres universitaires.
Mardi, le directeur régional de la santé de Sousse, Mohamed Rouis, avait annoncé la découverte de punaises de lit dans une des chambres d’un foyer universitaire à Sousse, précisant que les services régionaux de la santé avaient pris toutes les mesures nécessaires pour les éradiquer et éviter d’éventuelles contaminations.
Il est à rappeler que l’épidémie des punaises de lit a envahi la France au mois d’octobre dernier où habitations, transports en commun, chambres d’hôtel et des dizaines d’autres lieux publics, n’ont pas échappé à ces parasites. La ville de Marseille ayant été la plus infestée avec des centaines de foyers contaminés découverts.
Les punaises de lit, également connues sous le nom de Cimex lectularius, sont de petits insectes parasites qui se nourrissent de sang humain. Elles sont de couleur rougeâtre et ont une forme plate ovale.
Elles sont principalement actives la nuit et se cachent pendant la journée, généralement dans les fissures des meubles, des murs et d’autres endroits sombres et les coutures des matelas.
Ces insectes se nourrissent du sang des humains en leur piquant la peau. Les piqûres de punaises de lit provoquent généralement des démangeaisons, des rougeurs et parfois des réactions allergiques chez certaines personnes.
En Tunisie, les autorités disent suivre de près la situation en France. Le directeur de la direction de l’hygiène du milieu et de la protection de l’environnement (DHMPE), Samir Ouerghemmi, a expliqué dans ce sens que la Tunisie dispose d’un programme national de surveillance des insectes, en particulier des vecteurs de maladies.