Le ministre canadien de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, a confirmé l’augmentation des cibles d’immigration à 485.000 nouveaux arrivants, l’an prochain, puis l’établissement, dès 2025, d’un maximum annuel d’un demi-million de résidents supplémentaires.
S’exprimant mercredi lors d’une conférence de presse à Ottawa, le ministre a souligné que « cette décision permet au Canada de faire venir les travailleurs nécessaires pour combler les besoins des diverses industries, y compris le secteur de la construction, dans un contexte de crise du logement.
La cible de 500.000 immigrants fait suite à de vastes consultations menées avec de nombreux acteurs sociaux, politiques et économiques », a affirmé le responsable canadien.
Le ministre a précisé que l’État souhaitait mieux planifier l’intégration de ces nouveaux arrivants, afin de faciliter leur accueil. Miller a noté que l’industrie de la construction pourrait avoir rapidement besoin de 100.000 travailleurs pour construire les unités manquantes afin d’atteindre l’équilibre sur le marché du logement.
À la mi-septembre, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a souligné que 3,5 millions de nouveaux logements devront être construits d’ici la fin de la décennie.
Il est établi que cette augmentation de quota d’immigration au Canada concerne tous les pays, y compris la Tunisie.
Pour pouvoir immigrer au Canada grâce au Programme des candidats des provinces (PCP), les candidats tunisiens doivent avoir été désignés par une province ou un territoire.
La première chose à faire est de présenter une demande au titre du PCP de la province ou du territoire où ils souhaitent s’établir. Pour être admissibles à ce programme, les candidats doivent posséder les compétences, l’éducation et l’expérience de travail nécessaires pour s’établir au Canada et pour subvenir à leurs besoins ainsi qu’à ceux de leurs familles.
Cette province ou ce territoire évaluera, par la suite, si les candidats seront en mesure de répondre aux besoins de son économie et de son marché du travail, ainsi qu’à ceux du Canada.
Le programme indiquera également combien de temps il faudra pour traiter les demandes.