La polémique ne fait que commencer à propos de l’évasion de cinq terroristes de la prison civile de Mornaguia.
Le porte-parole officiel du Comité Général des Prisons et de la Réforme, Ramzi Kouki, a indiqué, sur les ondes de Mosaique fm, que « les cinq éléments terroristes dangereux qui se sont échappés de la prison civile de Mornaguia à l’aube de ce mardi 31 octobre 2023 étaient sous haute surveillance en raison de leur dangerosité et de leur implication dans des affaires de terrorisme ».
Il a souligné qu’aucun blessé n’a été enregistré parmi le personnel de la prison et que « les photos circulant sur les réseaux sociaux concernant l’évasion des terroristes font partie des détails de l’enquête en cours et sont soumises au secret professionnel ». « Il est important de garder ces détails confidentiels et de comprendre l’obligation de réserve dans de telles circonstances », a-t-il déclaré.
Ramzi Kouki, a, par ailleurs indiqué, dans une déclaration à l’agence TAP, que la ministre de la Justice a donné ses instructions confiant à l’Inspection générale relevant du ministère de la Justice le soin de mener des « enquêtes administratives approfondies » et de déterminer les responsabilités respectives suite à cette évasion.
Pour ce faire, une équipe relevant du l’Inspection Générale, conduite par l’Inspectrice générale, s’est rendue à la prison civile de Mornaguia. D’autres mesures et décisions seront décrétées à la lumière de l’avancement des enquêtes en cours menées suite à l’évasion de cinq éléments dangereux détenus sur fond de crimes terroristes.