Le Conseil de sécurité a rejeté mercredi deux projets de résolution sur Gaza, l’un présenté par les Etats-Unis et l’autre présenté par la Russie.
La Russie et la Chine, membres permanents du Conseil de sécurité des Nations-Unies, ont opposé ce mercredi 25 octobre 2023, leur veto à un projet de résolution US appelant à des « pauses humanitaires » dans la Bande de Gaza et à mettre en place des corridors sûrs.
Moscou et Pékin ont voté contre ce projet de résolution concernant l’escalade de tensions entre Israël et Gaza présenté au Conseil de sécurité des Nations unies par la partie américaine.
Le projet de résolution condamne l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre, soutient le droit de l’Etat sioniste de se défendre et appelle à la libération immédiate des prisonniers détenus par la résistance palestinienne. Le document ne contenait aucun appel à un cessez-le-feu.
Le projet de résolution « condamne sans équivoque l’horrible attaque terroriste » lancée contre Israël « par le Hamas et d’autres groupes terroristes », confirme « le droit inaliénable de tous les pays à la légitime défense individuelle et collective » et appelle au respect du droit international humanitaire, y compris la protection des civils.
Dix membres du Conseil de sécurité ont voté pour la résolution, deux se sont abstenus (Mozambique et Brésil). Outre la Russie et la Chine, les Émirats arabes unis ont voté contre le document.
Le Conseil de sécurité a examiné ensuite un autre projet de résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza, cette fois-ci présenté par la Russie. Ce texte n’a pas réuni suffisamment de votes en faveur.
Il y a eu quatre votes pour (Chine, Gabon, Russie et Emirats arabes unis), deux votes contre (Etats-Unis et Royaume Uni) et neuf abstentions (Albanie, Brésil, Equateur, France, Ghana, Japon, Malte, Mozambique et Suisse).
Lundi 16 octobre, un précédent projet de résolution présenté par la Russie appelant à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » avait été rejeté au Conseil, parce qu’il ne mentionnait pas explicitement le Hamas.
Mercredi 18 octobre, les États-Unis ont opposé leur veto à un texte présenté par le Brésil qui appelait à des « pauses humanitaires » pour fournir de l’aide à des millions de personnes dans la bande de Gaza. Les Etats-Unis ont reproché au texte de ne pas mentionner le droit d’Israël de se défendre.